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LABEL CULTURE  IVOIRE ET AFRIQUE

Plateforme pour la valorisation de la culture de la Cote d'Ivoire et de l'Afrique en générale. Montrer les atouts multiples que regorge le continent Africain en matière d'Art, favorisant un gout du tourisme .

QUI EST REELEMENT FODAY SANKOH ?

 

Foday Sankoh, né le  en Sierra Leone dans le district de Tonkolili 

 

le , il servit dans l'armée britannique comme sous-officier. Puis il s'engagea dans l'armée régulière sierra-léonaise. Il participa au coup d'État de 1967, qui porta au pouvoir Siaka Stevens.

Accusé de complot contre le gouvernement, il fut emprisonné pendant 6 ans dans les années 1970.

Dans les années 1980, il rejoint les camps d'entraînements du colonel Mouammar Kadhafi en Libye. C'est là qu'il rencontra son futur allié, Charles Taylor.

En 1989, il fonde le RUF et s'allie avec Charles Taylor en vue de prendre le contrôle des mines de diamants de la Sierra Leone.

 

                                 ROLE DANS LA GUERRE CIVILE

 

Le , avec une centaine de combattants, il attaque deux villages à l'est du pays, la guerre civile de Sierra Leone est déclenchée.

Ayant besoin de plus en plus de combattants, Foday Sankoh décide d'utiliser les enfants et d'en faire des enfants soldats. Une campagne de terreur commence alors. Massacres, mutilations, cannibalisme rituel, viols, le RUF ne connaît aucune limite.

 

Le , le président élu de Sierra Leone, Ahmad Tejan Kabbah, rencontre Foday Sankoh à Abidjan pour établir un plan de paix. (

A l'ouverture, en Côte-d'Ivoire, des premières négociations pour mettre fin à la guerre civile en Sierra Leone, le monde découvrit alors un mystique révolutionnaire sorti de la brousse: un sexagénaire aux cheveux gris, en tenue de chasseur traditionnel (tunique de toile de jute écrue, assortie de sandales et d'un bonnet à pompon) qui s'entourait de jeunes vierges armées, des rosières chargées de goûter ses mets, de tester les fauteuils avant que «Pa Sankoh» ne s'y assît.

Bras coupés. Voilà l'inconnu qui, depuis 1991, s'était fait une réputation peu enviable de «sémiologue de la machette»: ses partisans du Front révolutionnaire uni (Ruf) taillaient dans la chair des paysans qu'ils capturaient des «messages» à faire parvenir au gouvernement et à la population).

Le 25 mai1996, l'Armed Forces Revolutionary Council (AFRC), conduite par Johnny Paul Koroma, prend le pouvoir lors d'un coup d'État. Quelque temps après, le RUF et l'AFRC décident de s'allier pour diriger le pays.

Le , Foday Sankoh est arrêté au Nigeria pour détention d'une arme à feu.

Le , il est condamné à la peine de mort par la Haute Cour de justice de Freetown. ses partisans déferlent sur la capitale. En une semaine de sanglante saturnale, avant d'être renvoyés à l'intérieur du pays, plus de 6 000 civils y sont tués, des centaines d'autres amputés. 

 

Le , le RUF et le gouvernement de Sierra Leone signent les Accords de Lomé qui prévoit une amnistie des crimes antérieurs au traité, la libération de Foday Sankoh, l'entrée du RUF dans le gouvernement et surtout la création d'une Commission chargée des ressources minières et de la reconstruction, dont la présidence devait être tenue par Foday Sankoh. Toujours d'après cet accord, Foday Sankoh devient également le vice-président du gouvernement d'Ahmad Tejan Kabbah.

 

                             ARRESTATION ET PROCES

 

 

Le , Foday Sankoh, en fuite, est arrêté à la suite de la prise d'otages de 500 Casques Bleus.

Le , débute le procès de Foday Sankoh. Il est inculpé par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) de 17 chefs d'inculpations, dont des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre. Le déroulement du procès fut assez chaotique, principalement en raison de l'état de santé de Foday Sankoh, le procès fut ajourné à plusieurs reprises.

Son avocat a présenté à plusieurs reprises des demandes d'arrêt du procès en raison de la santé déclinante de Foday Sankoh, la cour les refuse toutes.

Le , il présente sa candidature à l'élection générale pour le poste de président, mais elle est refusée.

Il meurt le , des suites d'hypertension et d'hypertrophie cardiaque.

Le procureur adjoint du TSSL, Desmond de Silva, déclara à l'annonce de sa mort : « Foday Sankoy a bénéficié de la fin paisible qu'il avait refusée à tant d'autres ».

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